

Le 9 février, un vol de l ‘air Arabia reliant Tanger à Paris a été le théâtre d’une série d’incidents ayant semé la panique parmi les passagers. Une collision avec un oiseau lors du décollage a initié une cascade de problèmes, mettant en lumière les lacunes dans la gestion de crise de la compagnie aérienne et des autorités marocaines.
Dès le départ, le vol a été confronté à des difficultés majeures. Le pilote, après la collision avec l’oiseau, a tenté de revenir à l’aéroport de Tanger, mais les conditions météorologiques ne lui ont pas permis d’atterrir en toute sécurité. Face à un vent fort, l’option de se diriger vers Casablanca a été envisagée, mais même là, les conditions n’étaient pas favorables pour un atterrissage sécurisé. La situation s’est encore compliquée à Rabat, où le pilote a dû faire trois tentatives avant de pouvoir atterrir avec succès.
Cependant, les problèmes des passagers ne se sont pas arrêtés là. Ils ont été abandonnés à Rabat, sans aucune assistance psychologique pour faire face au traumatisme qu’ils venaient de vivre. Pire encore, ils ont été informés qu’ils seraient transportés à Fès pour prendre un autre vol vers Paris, mais ont été surpris lorsque le bus les a ramenés à Tanger, où aucun avion n’était disponible pour les transporter vers leur destination finale.
La réaction des passagers, compréhensible, a été celle de la frustration et du sentiment d’abandon. La mauvaise communication de la compagnie aérienne et l’absence totale de prise en charge ont renforcé ce sentiment.
Les Marocains résidant à l’étranger ont exprimé leur indignation face à cette situation, demandant plus de fermeté de la part du gouvernement envers les compagnies aériennes qui négligent les besoins et la sécurité de leurs citoyens.
Ce cas met en lumière un problème plus large de gestion de crise dans des situations similaires. Les retards et les incidents peuvent survenir, mais la façon dont ils sont gérés est cruciale pour maintenir la confiance des passagers. Dans ce cas précis, les témoignages des passagers indiquent un manque flagrant de respect et de professionnalisme de la part de quelques compagnies aériennes, ce qui a laissé des séquelles psychologiques chez de nombreux passagers.
Nous rapportons qu’aussi le 30 Août la compagnie aérienne Tui Fly a transporté ses passagers qui devait décoller à 15h30 vers Paris la destination officielle, cette dernière a été remplacée par Bruxelles arrivée à 1h30 du matin puis par le bus vers Paris à 7h30 du matin.
Il est impératif que les autorités marocaines prennent des mesures pour garantir que de telles situations ne se reproduisent pas à l’avenir. Cela implique une meilleure coordination entre les compagnies aériennes, les aéroports et les autorités gouvernementales, ainsi qu’une plus grande transparence et une communication plus efficace avec les passagers en cas d’incidents. En fin de compte, la sécurité et le bien-être des passagers doivent toujours être la priorité absolue, et toute négligence dans ce domaine ne peut être tolérée.