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Déclarations de Monsieur le Maire de Dreux : Réflexions sur la stigmatisation de la communauté marocaine et l’importance de la responsabilité politique

Dans le cadre des réactions à notre précédent article concernant l’intervention de Monsieur le maire de la ville de Dreux sur l’utilisation du mot « Maroc » dans le contexte du blanchiment d’argent, du trafic de drogue et des investissements immobiliers, nous tenons à clarifier plusieurs points. Tout d’abord, la génération initiale des immigrants marocains est révolue, et les politiciens doivent comprendre qu’il y a des générations nées en France qui ont participé activement à la société française, bénéficiant des droits garantis par la Constitution française ainsi que des devoirs imposés par la loi. Les campagnes électorales sont cruciales pour obtenir des voix importantes et nécessitent des stratégies, mais certains sont prêts à tout sacrifier pour remporter un siège parlementaire ou le poste de maire. Dans ce contexte, Monsieur le maire, en mentionnant le Maroc, a associé injustement la communauté Marocaine aux problèmes de drogue et de blanchiment d’argent.
Sachant que chaque société ou communauté n’est parfaite.
Nous posons donc quelques questions à Monsieur le maire :

pourquoi mentionner spécifiquement le Maroc et pas d’autres pays où il y a des investissements immobiliers ?
Pourquoi ne pas parler de manière plus générale pour éviter d’impliquer une communauté spécifique ?
Certains politiciens ont le droit d’être pragmatiques, mais ils n’ont pas le droit de mépriser l’intelligence des citoyens, car un homme politique est jugé par chaque mot qu’il prononce, et nous ne pensons pas que le maire manque d’expérience pour savoir quand et où utiliser les termes appropriés. Nous tenons à rappeler que les autorités consulaires marocaines n’ont pas le droit, dans les pratiques diplomatiques, d’intervenir dans les affaires intérieures d’un pays donné. Il est conseillé de ne pas jouer avec la carte du consulat marocain à Orléans, car les fonctions consulaires sont clairement définies et ne doivent pas être impliquées dans des conflits électoraux locaux.
C’est l ‘occasion de rappeler Monsieur le Maire la date du 12 Mars le jour du consulat marocain mobile qu’il était absent et n a ‘pas accueilli Madame la Consule générale du Royaume du Maroc , cette dernière a été accueillie par une adjointe ,contrairement à la date du 28 Mai Monsieur le maire a reçu chaleureusement Monsieur le consul général de l’Algérie qui est arrivé 30 minutes après l’ arrivée du Monsieur le Maire
Au niveau diplomatique ce comportement envoie un signal.
Pour rappel, la Constitution de 2011 du Royaume du Maroc stipule que la politique étrangère est décidée par Sa Majesté le Roi et mise en œuvre par le ministre des Affaires étrangères. Dans ce contexte, étant donné que nous comprenons que le maire entretient de bonnes relations avec le Maroc, nous n’avons jamais entendu de déclaration de sa part concernant la reconnaissance de la marocanité du Sahara , ni de la part du parti qu’il représente. Il a maintenant une occasion en or de s’exprimer sur cette question. Nous tenons à attirer l’attention de tous, en particulier de ceux qui trafiquent pour des campagnes électorales prématurées , que le Maroc est loin de toute considération électorale locale, et que les Marocains de Dreux méritent respect et ne devraient pas être entraînés dans des affaires loin de leurs préoccupations quotidiennes. Les Marocains sont des individus qui travaillent et contribuent à l’économie nationale et locale. Ils devraient être encouragés plutôt que désignés du doigt. Tout le monde doit assumer sa responsabilité, que ce soit des Français d’origine Marocaines au sein de la municipalité ou en dehors, en tant que citoyens français qui se soucient des intérêts des habitants, et ils devraient crier haut et fort lorsqu’ils voient un mépris envers une certaine catégorie.

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