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Le Doyen et l’Étudiante : Une Position Politique Contestée lors de la Cérémonie de Remise des Diplômes(vidéo)

Lors de la cérémonie de remise des diplômes à l’École Supérieure de Technologie de Casablanca, un incident notable a suscité une vive controverse. Le doyen de la Faculté des Sciences de Ben M’sik a refusé de remettre le certificat de réussite à une étudiante portant une keffieh (kouffia) en signe de solidarité avec le peuple palestinien. Cette décision a entraîné une intervention du directeur de l’école, appelé par l’animateur, pour remettre le certificat à l’étudiante.

Contextes et Réactions

L’incident a divisé l’opinion publique. Une minorité défend le doyen, arguant que son comportement pourrait être justifié par une neutralité académique ou une autre raison institutionnelle. Cependant, une majorité exprime sa colère et refuse de comprendre ou d’accepter le comportement du doyen, le percevant comme un acte de répression politique et culturelle.

Il est important de noter que l’université marocaine, depuis sa création, a toujours adopté la cause palestinienne comme une cause nationale. L’Union Nationale des Étudiants Marocains (UNEM) et le Syndicat National de l’Enseignement Supérieur ont historiquement soutenu cette cause, souvent manifestée lors de congrès et autres rassemblements.

Analyse de l’Incident

Neutralité Politique et Liberté d’Expression

Le refus du doyen de remettre le certificat à l’étudiante portant la keffieh peut être interprété comme une tentative de maintenir une neutralité politique au sein de l’institution académique. Cependant, cette action soulève des questions sur la liberté d’expression et le droit des étudiants à afficher leurs convictions politiques et sociales. L’université est traditionnellement un espace de libre échange d’idées et de débats, où la diversité des opinions doit être respectée.

Solidarité avec la Cause Palestinienne

La cause palestinienne est profondément enracinée dans la culture et la politique marocaine. En refusant de remettre le certificat à une étudiante exprimant sa solidarité avec cette cause, le doyen semble aller à l’encontre de l’histoire et des valeurs de l’université marocaine. Le port de la keffieh est un symbole largement reconnu de soutien au peuple palestinien, adopté par divers mouvements politiques, qu’ils soient islamistes, gauchistes, ou autres.

Absences de Réglementation Claire

Il n’existe pas de texte clair interdisant le port de la keffieh dans les espaces publics, y compris les universités. Cela soulève la question de l’arbitraire dans la décision du doyen et de la nécessité d’établir des règlements précis pour éviter de tels incidents à l’avenir. La liberté de porter des symboles culturels et politiques fait partie intégrante des droits des étudiants, et son interdiction implicite ou explicite pourrait être perçue comme une atteinte à ces droits.

Conclusion

L’incident survenu lors de la cérémonie de fin d’études à l’École Supérieure de Technologie de Casablanca met en lumière des enjeux importants concernant la liberté d’expression, la neutralité politique, et les valeurs institutionnelles de l’université marocaine. Il est crucial que les institutions académiques définissent clairement leurs positions et leurs règlements pour garantir un environnement où toutes les voix peuvent être entendues et respectées. La solidarité avec la cause palestinienne, en tant qu’élément historique et culturel du Maroc, doit être considérée avec le respect et la reconnaissance qu’elle mérite.

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