Les MRE s’opposent fermement à la proposition de partition du Sahara Marocain

Lors de son intervention devant le Conseil de sécurité, Staffan de Mistura, l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara marocain, a relancé une idée déjà controversée : (la partition )du Sahara. Cette proposition, initialement avancée par l’ancien envoyé James Baker il y a plus de 20 ans, vise à diviser le territoire en deux parties distinctes.
Le sud deviendrait un État indépendant, tandis que le nord resterait sous la souveraineté marocaine.
Une initiative qui n’a pas manqué de raviver les tensions.Lors de son intervention devant le Conseil de sécurité, Staffan de Mistura, l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara marocain, a relancé une idée déjà controversée : la “partition” du Sahara.
Soutenue par certains pays, probablement le régime militaire en Algérie, cette idée a néanmoins été rejetée aussi bien par le Maroc que par le Front Polisario. De Mistura a précisé que malgré ce refus, il considérait que la proposition méritait d’être discutée. Toutefois, il a également reconnu le soutien croissant au plan d’autonomie marocain, qui semble gagner du terrain au niveau international.
Dans son discours, l’envoyé onusien a appelé à des discussions approfondies sur la manière concrète de mettre en œuvre cette autonomie. Il a fixé un délai de six mois pour parvenir à une solution, soulignant qu’à défaut, il pourrait revoir son rôle dans le processus. Il a également insisté sur l’importance des récentes évolutions politiques, citant notamment le discours du roi Mohammed VI et la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France.
Cependant, cette proposition de partition a suscité une vive réaction parmi les Marocains, en particulier ceux résidant à l’étranger. Lors d’une discussion avec des Marocains en France, un rejet catégorique de l’idée a été exprimé. “C’est un mépris aux efforts de l’État marocain et du peuple marocain”, a déclaré l’un d’entre eux. Un autre a ajouté avec conviction : “Nous sommes prêts à défendre notre Sahara marocain.”
L’intervention de de Mistura intervient dans un contexte où le dossier du Sahara marocain est plus que jamais au cœur des enjeux diplomatiques internationaux, avec des prises de position croissantes en faveur du plan d’autonomie proposé par Rabat. Reste à savoir comment cette proposition de partition, rejetée par les principaux acteurs, influencera les discussions à venir.

