Crise diplomatique entre Alger et Paris : l’Algérie expulse 12 diplomates français, tensions croissantes avec le Maroc et le Mali

Paris-Alger, avril 2025 — Un nouvel épisode de tensions diplomatiques vient secouer les relations déjà fragiles entre la France et l’Algérie. Douze diplomates français ont été expulsés d’Algérie, une décision immédiatement suivie d’une mesure de réciprocité par Paris, qui a également ordonné l’expulsion de douze diplomates algériens.
Cette crise s’inscrit dans un contexte plus large de dégradation des relations bilatérales, alimentée par des différends politiques persistants et des désaccords sur des dossiers régionaux sensibles. Le soutien affiché de la France au plan d’autonomie marocain au Sahara Marocain a été perçu par Alger comme une provocation directe.

Un régime algérien en quête perpétuelle de conflit ?
Ce n’est pas la première fois que le régime algérien adopte une posture agressive sur la scène diplomatique. Au lieu de favoriser le bon voisinage, Alger semble s’enliser dans une stratégie de confrontation, notamment avec le Maroc, pays frontalier avec lequel les relations restent glaciales depuis des décennies. Le Maroc, de son côté, ne cesse de réclamer l’ouverture des frontières, notamment pour permettre aux familles séparées de se retrouver. Mais Alger reste sourd à ces appels humanitaires.
Plus encore, le régime a récemment tenté d’attiser une nouvelle crise avec le Mali. Le week-end dernier, des ressortissants maliens ont manifesté en France pour dénoncer les ingérences algériennes et les attaques verbales du pouvoir algérien à l’encontre de leur pays.

Une diplomatie sous tension et un peuple en souffrance

L’attitude provocatrice du régime algérien semble guidée par une logique interne : maintenir un ennemi extérieur pour détourner l’attention d’un peuple de plus en plus fatigué par une gouvernance autoritaire et corrompue. Comme nous l’avons signalé, l’existence même de ce pouvoir semble dépendre d’un conflit permanent avec le Maroc. Sans ce prétexte, la pression populaire pourrait bien devenir insoutenable pour les dirigeants d’Alger.
Il est important de rappeler que ce sont les peuples qui payent le prix de ces tensions stériles. Le peuple algérien, en particulier, souffre depuis des décennies d’un régime qui monopolise les ressources nationales, enrichit une élite restreinte, et prive la jeunesse de perspectives.

Notre solidarité va à ce peuple digne, dont les aspirations profondes restent trahies par un pouvoir déconnecté de ses réalités.
Les événements récents montrent qu’il est urgent de remettre la diplomatie au service des peuples et non des régimes. La paix, le dialogue et la coopération doivent prévaloir sur la manipulation politique et la rhétorique de la division.