La Fondation Mohammedia face aux réalités des Marocains du monde : que se passe-t-il vraiment ?

Depuis le discours historique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le glorifie, prononcé à l’occasion du 49e anniversaire de la Marche Verte, un nouvel élan d’espoir et d’ambition a saisi la communauté marocaine résidant à l’étranger (MRE). Consacré en grande partie aux Marocains du monde, ce discours a réaffirmé leur place essentielle dans le projet national. Il a aussi ravivé les aspirations des MRE à contribuer plus activement aux institutions du Royaume, notamment la Fondation Mohammedia  et le renouvellement des membres du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME).
Dans cette atmosphère d’attente et d’ambition légitime, le journal MRE 212 se positionne comme une référence indépendante , à la croisée des attentes des Marocains de l’étranger et de la vision Royale. Tandis que certains individus, parfois mus par des ambitions personnelles, se projettent comme candidats aux futures nominations dans ces institutions, le journal MRE 212 adopte une posture responsable : observer, interroger, analyser – mais sans verser dans la spéculation ni la polémique.

Ce que nous constatons aujourd’hui, c’est une confusion croissante. Des candidatures surgissent sur les réseaux sociaux, des initiatives individuelles se multiplient, souvent sans lien clair avec une démarche officielle ou une sollicitation de l’État. Or, ces mouvements spontanés, bien qu’ils témoignent d’un intérêt certain pour le Maroc, peuvent semer le doute, notamment quand ils s’accompagnent d’attaques personnelles ou de campagnes de dénigrement.

Qui légitime ces démarches ?

L’État a-t-il déjà entamé le processus de désignation ?

Pourquoi ce silence autour d’une promesse royale d’une telle importance ?

Dans ce contexte, MRE 212 appelle à une clarification. Il est impératif que les institutions compétentes communiquent de manière transparente sur l’avancée des réformes liées au CCME et à la Fondation Mohammedia.
L’absence de communication officielle ouvre la voie à la désinformation et fragilise la confiance des MRE envers les institutions du pays.

Seuls quelques  diplomates livrés à eux-mêmes, tentent tant bien que mal de maintenir le lien entre le Royaume et ses ressortissants.
Face à la « course » à la représentation, qui semble s’emballer sans cadre ni repères, le journal MRE 212 joue un rôle d’alerte .
Nous croyons que la volonté royale doit être respectée dans sa lettre comme dans son esprit : il ne s’agit pas de politiser la diaspora, mais de mieux l’intégrer dans le projet national à travers des compétences sincères, légitimes, et véritablement représentatives.
Le moment de vérité approche. La révélation des noms qui seront appelés à siéger au sein du CCME ou à contribuer à la Fondation Mohammedia provoquera, à n’en pas douter, des réactions fortes.
Pour éviter que le choc ne devienne fracture, l’État doit sortir du silence et rassurer. Il en va de l’unité de la diaspora, et de la fidélité à l’appel de Sa Majesté.
Le journal MRE 212   restera, plus que jamais, fidèle à sa mission : donner la parole aux Marocains du monde, défendre l’éthique du débat, et éclairer l’opinion dans l’ombre des incertitudes