Le Festival des Cordes de Sidi Kacem en lumière

L’association des Lumières ( Adwa ) de Sidi Kacem a organisé le Festival des Cordes (watariat) lors de sa cinquième édition, qui s’est déroulée les samedi 17 et dimanche 18 février de cette année. Le premier jour a été animé par Monsieur Noureddine Aqchani avec un grand professionnalisme.
Le programme a débuté par un discours du représentant de l’association, Monsieur Redoine Boudina, dans lequel il a exprimé sa bienvenue aux invités venant de l’intérieur et de l’extérieur du Maroc, ainsi qu’à la population locale de différents âges, en remerciant tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cette édition, notamment le ministère de la Culture et de la Jeunesse. Ensuite, l’artiste Abdel Errazek Lajaad a présenté des chansons marocaines emblématiques, auxquelles le public a réagi favorablement, affirmant que la chanson marocaine authentique ne mourra jamais malgré la prolifération de mauvaises chansons sur la scène artistique. Le festival s’est poursuivi avec des chansons traditionnelles de la ville de Rachidia présentées par l’artiste authentique, Znouhi Omar, qui ont été appréciées par les auditeurs de tous âges, soulignant que le patrimoine est le capital de ce peuple et sa préservation est une nécessité urgente, notamment par le ministère de la Culture.

Avant la clôture, des sketches comiques présentés par le comédien Kacem Jebara ont diverti le public, et la première journée s’est achevée avec des chansons traditionnelles populaires présentées par l’artiste Khalid Saaoudi, en harmonie totale avec les instruments traditionnels, accompagné de jeunes musiciens professionnels.
Le premier jour a également été marqué par des hommages à des personnalités présentes au festival, dont Abderrazak Lajdad en tant qu’artiste ayant consacré une partie de sa vie à l’art à Sidi Kacem, ainsi que le directeur du journal des Marocains résidant à l’étranger pour leur contribution à la promotion des activités politiques, culturelles, artistiques et sociales des Marocains résidant à l’étranger.
Le deuxième jour a débuté par la présentation du livre « Ainsi chantait Mohamed Rouicha » de l’écrivain Jamal Ougdou, qui raconte l’expérience du pionnier de la chanson amazighe feu Mohammed Rouicha. Après la discussion, l’artiste Mohammed Nfinif a présenté des performances artistiques en hommage au défunt Mohammed Rouicha, accompagné de l’artiste Jemaa El Hajeb.
En soirée, les activités du festival ont continué avec la présentation du groupe Ismaïlia de la confrérie Issaoua, offrant des spectacles artistiques de différentes régions du Maroc. Ensuite, des sketches comiques ont été présentés, appréciés par le public présent. Puis, le groupe Di i Al Kamra a présenté des chansons engagées, en rappelant l’attachement envers l’art engagé qui ne mourra pas malgré la médiocrité de la scène artistique. Avant la clôture, le groupe Atlas, dirigé par Benayssa Sussi, a présenté des chansons amazighes reflétant le riche patrimoine marocain composé de mosaïques variées, telles que la diversité de l’art marocain. Le festival s’est conclu avec le groupe Watar Al Dahabi, dirigé par l’artiste Mohammed Nfinif, qui a reçu une standing ovation pour leur performance.
La fin de ce festival a été marquée par la remise des attestations de reconnaissance aux participants.
En conclusion, il est recommandé de continuer à soutenir ce type d’initiative pour promouvoir un mouvement culturel qui soit loin du seul aspect financier. Cet événement offre une plateforme essentielle pour célébrer et préserver le riche patrimoine culturel du Maroc, ainsi que pour encourager l’expression artistique authentique. En soutenant ces initiatives, nous contribuons à renforcer l’identité culturelle et à permettre à la population locale de bénéficier de ces.