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Une nomination controversée à la tête du groupe d’amitié France-Maroc à l’Assemblée Nationale

La désignation de la députée Hélène Laporte, membre Rassemblement national (RN), à la présidence du groupe d’amitié France-Maroc à l’Assemblée nationale a suscité de nombreuses réactions.

Cette nomination a relancé le débat sur la sincérité de certains responsables politiques dans leur engagement envers les relations franco-marocaines.

Elle met également en lumière le phénomène des opportunistes qui exploitent cette relation bilatérale à des fins personnelles ou politiques.

Une décision qui divise

Le 13 janvier 2025, le RN, bénéficiant de ses 124 sièges à l’Assemblée nationale, a choisi de prendre la présidence du groupe d’amitié France-Maroc. C’est Hélène Laporte, députée de la 2ᵉ circonscription du Lot-et-Garonne, qui a été désignée pour ce poste. Toutefois, cette décision a rapidement été critiquée en raison des positions antérieures de Mme Laporte sur les relations économiques entre les deux pays. Lors de la visite officielle du Monsieur le président de la république Emmanuel Macron au Maroc en octobre 2024, elle s’était opposée à l’accord exemptant les tomates marocaines de droits de douane, dénonçant une « concurrence déloyale » pour les producteurs français.Par ailleurs, le Rassemblement national est régulièrement perçu comme un parti défendant une ligne politique hostile à l’immigration et éloignée de certaines valeurs de coopération internationale.

Cette contradiction a suscité de vives critiques, notamment de la part de Karim Ben Cheikh, député de la 9ᵉ circonscription des Français de l’étranger, qui a refusé de siéger dans le groupe sous la présidence d’une élue du Rassemblement national, dénonçant les positions du parti sur les questions migratoires et diplomatiques.

L’instrumentalisation de l’amitié franco-marocaine

L’expression « amitié France-Maroc » est parfois utilisée comme un levier par certains responsables politiques et acteurs associatifs désireux de se forger une image plus favorable ou de servir leurs propres intérêts. Ce phénomène, souvent qualifié d’opportunisme, détourne l’objectif initial du groupe d’amitié, censé renforcer les liens entre les deux pays

Dans ce contexte, la nomination de Mme Laporte peut être perçue comme une tentative du RN de se positionner sur un dossier stratégique tout en poursuivant une politique peu alignée avec les intérêts marocains.

Certains observateurs y voient une manœuvre visant à séduire une partie de l’électorat d’origine marocaine en France, sans réel engagement en faveur d’une coopération bilatérale sincère et durable.

Des réactions critiques

Face à cette situation, plusieurs responsables politiques franco-marocains ont exprimé leur mécontentement, pointant du doigt l’incohérence de confier la présidence du groupe d’amitié à une députée dont les positions passées semblent en contradiction avec les principes de dialogue et de respect mutuel.Cette nomination controversée rappelle l’importance de préserver l’authenticité des relations entre la France et le Maroc.

Il est essentiel que les acteurs politiques et associatifs impliqués agissent avec intégrité et sincérité, afin que cette coopération repose sur des bases solides et bénéfiques aux deux nations loins des intérêts personnels.

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