Tensions et Impasse : Le Scandale des Ouvriers Marocains à Malemort-du-Comtat

Une situation tendue secoue Malemort-du-Comtat, où 17 ouvriers marocains, venus travailler comme saisonniers agricoles pour la société Rigoy, sont au cœur d’un scandale qui ébranle les relations entre employeurs et travailleurs étrangers.
Nous avons contacté le responsable de l ‘ entreprise pour répondre à nos questions également le délégué des ouvriers qui a préféré de manger que de répondre à nos questions.
Le récit commence avec l’arrivée de l’ancienne équipe le 22 mai 2023, suivie de l’arrivée de la nouvelle équipe le 9 juin. Cependant, le 11 juillet, une dispute éclate entre les deux équipes, jetant une ombre sur la stabilité du projet.

Confrontés à des conditions de vie déplorables, ces ouvriers ont sollicité l’intervention de l’inspection du travail. Le rapport de l’inspectrice a mis en lumière la nécessité de mettre le logement aux normes, mais la société Rigoy a répondu en invoquant l’absence de cette clause dans le contrat validé par l’OFI, échappant ainsi à toute responsabilité.

Le 24 juillet, alors que le responsable s’apprêtait à payer les ouvriers, un nouveau problème surgit : l’absence de comptes bancaires. L’inspection du travail a ordonné un paiement en espèces, mais la majorité des ouvriers ont refusé de signer. Cette situation complexe perdure, laissant planer des doutes sur la volonté réelle des ouvriers de résoudre le problème.

Les accusations de la société Rigoy, affirmant que les ouvriers occupent le logement sans autorisation, ajoutent une dimension litigieuse à l’affaire. La préfecture de Vaucluse a réagi en proposant un hébergement d’urgence temporaire, soulignant ainsi l’urgence de trouver une solution à cette crise.
Au-delà de ces problèmes individuels, cette affaire soulève des questions plus larges sur l’avenir de l’emploi des travailleurs étrangers en France. La crainte est palpable : un patron osera-t-il encore embaucher des Marocains, vu les tensions actuelles ? La résolution de ce conflit devient cruciale, non seulement pour la justice envers ces ouvriers, mais aussi pour l’image du Maroc en France et la confiance des employeurs dans l’emploi de main-d’œuvre étrangère.