Mohamed Al-Chamali, un immigré marocain, se bat pour récupérer ses droits spoliés…

Mohamed Al-Chamali, un immigré marocain vivant à l’étranger, est comme les autres migrants qui portent en eux un amour profond pour leur chère patrie.
Bien qu’il vive loin, le Maroc reste dans son cœur, où qu’il aille. Il répète souvent : « La patrie est comme une mère à laquelle on se réfugie chaque fois qu’on ressent de la peur. » Son rêve était de revenir au Maroc, d’y investir et de contribuer à son développement, comme d’autres Marocains loyaux animés par leur amour pour leur pays. Cependant, son rêve est devenu un cauchemar terrifiant dès son retour sur la terre natale.

L’histoire de Mohamed Al-Chamali remonte au moment où il a acheté un terrain à Tanger pour y investir. Mais, selon lui, il a été victime d’une usurpation de la part d’une société appelée « TMSA ». Il a découvert que son terrain avait été mis aux enchères dans le journal officiel en 2019, sans qu’il en soit informé.
Mohamed Al-Chamali raconte qu’il a été victime d’injustice et de « hogra » (abus de pouvoir), bien qu’il ait suivi toutes les procédures légales en vigueur dans notre pays.

Il détient un certificat de propriété et a contacté la société par courrier électronique. Cependant, en raison de ses obligations professionnelles à l’étranger, il ne pouvait pas être présent au Maroc. La réponse qu’il recevait systématiquement était que son terrain était en sécurité et qu’il pouvait en profiter comme il le souhaitait. Mais la surprise a été grande lorsqu’il est arrivé sur place, dans la zone industrielle de Tanger, et qu’il a trouvé son terrain entièrement clôturé par la société.

Al-Chamali a suivi toutes les démarches légales, et le tribunal administratif de Rabat a statué en sa faveur. Il possède une copie du jugement, mais l’exécution n’a jamais eu lieu. Il est constamment confronté à des retards, dans l’espoir de le décourager, jusqu’à ce qu’il abandonne et retourne à l’étranger.
Dans son témoignage, Mohamed Al-Chamali a affirmé qu’il ne céderait jamais et qu’il continuerait à frapper à toutes les portes pour obtenir justice et récupérer ses droits. Il espère que son message atteindra Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu le bénisse et le protège, le père bienveillant qui veille sur tous ses sujets, au Maroc comme à l’étranger.
Al-Chamali a assuré qu’il était prêt à toute action légale et qu’il ne se dérobe pas à ses obligations. Puisque nous vivons dans un État de droit, Al-Chamali, en tant que citoyen marocain, jouit de tous les droits que lui garantit la Constitution du Royaume. Il estime avoir le droit de bénéficier de son terrain comme il l’entend, et la société en question n’a d’autre choix que de s’asseoir à la table des négociations pour résoudre ce problème qui le tourmente jour et nuit.