Mesures de Sécurité Draconiennes : Gérald Darmanin Durcit le Ton contre l’Immigration et la Délinquance

Sous l’impulsion du Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le gouvernement français a récemment annoncé une série de mesures visant à renforcer la sécurité intérieure du pays. Ces mesures, décrites comme une combinaison entre la politique de droite traditionnelle et le programme de l’extrême droite, ont suscité des réactions mitigées dans l’opinion publique.


La première mesure phare concerne la lutte contre les étrangers délinquants. Dorénavant, la loi autorise l’expulsion des criminels étrangers, même ceux arrivés très jeunes sur le territoire français, s’ils ne possèdent pas la nationalité française. Les préfets ont été instruits de revoir tous les dossiers de condamnations à des peines d’au moins cinq ans de prison afin d’expulser les individus concernés.

Le second volet de ces mesures vise à endiguer l’immigration irrégulière, notamment en ciblant les réseaux de passeurs et les conditions de logement insalubres. La fin du statut d’auto-entrepreneur pour les sans-papiers et des sanctions financières sévères à l’encontre des entreprises qui emploient des travailleurs clandestins sont parmi les actions envisagées.
Par ailleurs, les peines pour les passeurs ont été considérablement renforcées, passant de cinq ans de prison à des condamnations allant jusqu’à 15 à 20 ans, afin de dissuader cette activité criminelle. Darmanin a également exprimé sa volonté de régulariser les étrangers travaillant en France et respectant les valeurs de la République, dans le but de reconnaître leur contribution à la société française.
Les premiers effets de ces mesures sont déjà perceptibles, avec des expulsions en cours dans certaines régions, notamment dans les Alpes-Maritimes. Darmanin a souligné l’application immédiate de 90 % des articles de la loi sur l’immigration, sans nécessité de décrets supplémentaires.
Ces mesures, bien que saluées par certains comme un moyen de renforcer la sécurité nationale, ont également soulevé des inquiétudes quant à leurs possibles implications sur les droits des migrants et des minorités. La ligne entre la fermeté nécessaire pour assurer la sécurité publique et le respect des droits fondamentaux demeure donc un débat central dans cette nouvelle politique sécuritaire.