Un coup de Tampon : le récit poignant d’une quête identitaire et d’amitié indéfectible
Le dimanche 3 mars, la ville de Bondy a été le théâtre d’une mâtinée cinématographique émouvante, avec la projection du film « Un coup de Tampon » de Rachid Wali, organisée par l’association Family Espoir, présidée par Madame Fatiha Benamer.
Ce long métrage dépeint le parcours poignant d’un immigré marocain, Larbi, recruté pour travailler aux mines dans les années 70.
L’histoire de Larbi, installé en France depuis plus de quatre décennies, incarne parfaitement la quête de retour vers ses racines. Son désir le plus ardent est de reposer en paix aux côtés de sa famille et de son épouse Aziza, qui se bat contre une maladie grave. Le film met en lumière les sacrifices endurés par Larbi pour réussir sa vie, sa famille au bled, alors qu’il se trouve déraciné, ayant passé toute son existence à l’étranger. Son seul espoir réside dans le fait d’être enterré auprès de son épouse Aziza.
Accompagné de son Mouchi ami, Larbi entreprend un voyage épique depuis la France jusqu’au Figuig, traversant la mer jusqu’à Nador, puis Oujda pour enfin atteindre sa ville natale, Figuig. Son ami décède avant lui et est inhumé dans un cimetière musulman, bien qu’il soit juif, soulignant ainsi la valeur universelle de l’amitié, basée sur des principes profonds.
Après la projection, un débat animé par Monsieur Hassan Nourelyaqine, directeur du journal mre212.com, a débuté avec un mot de bienvenue du Monsieur Stéphane Hervé maire de Bondy, saluant le public présent. Madame Sabah Ait Bachir la consule générale du Royaume du Maroc à Villemomble a également exprimé sa gratitude envers le public. La parole a ensuite été donnée au public, qui a salué ce film poignant, reflétant le destin de nombreux immigrés et leur parcours dans la vie. Le réalisateur a répondu aux questions et aux remarques positives avec engagement et compassion.
Rachid Wali a réussi son pari avec « Un coup de Tampon », explorant le vaste sujet de l’immigration sous un angle social et économique. Ce récit met en lumière l’influence mutuelle entre l’immigrant et la société d’accueil, une expérience profondément ancrée dans l’identité de chaque individu tout au long de sa vie.
