le Procès Sarkozy :un miroir pour la classe politique Marocaine

La condamnation en France de l’ex-président Nicolas Sarkozy pour : association de malfaiteurs ,résonne chez les Marocains de France. Beaucoup y voient la preuve qu’une justice indépendante peut rattraper même les plus hauts responsables , et souhaitent qu’une telle exigence de reddition des comptes s’applique aussi au Maroc.
Les critiques visent d’abord l’échelon municipal : budgets généreux pour des festivals estivaux, appels d’offres opaques, routes dégradées, manque d’aires de jeux et services publics insuffisants.


Plusieurs rapports officiels confirment ce malaise : la corruption coûterait 3,5 % à 6 % du PIB, le Maroc n’obtient que 37/100 à l’Indice de perception de la corruption, et à peine 4 % à 6 % des citoyens osent porter plainte. ( sources officielles).
La disparition d’archives communales dans certaines villes complique encore tout contrôle.
Pour les membres de la diaspora interrogés, le message est clair : Si un ancien chef d’État peut être jugé, aucun élu ne devrait se croire intouchable.
Ils appellent à des audits publics systématiques, à la protection des lanceurs d’alerte et à de véritables sanctions contre les responsables locaux qui détournent ou gaspillent l’argent public.
Le procès Sarkozy agit ainsi comme un rappel universel : le pouvoir politique n’est pas une immunité, mais une responsabilité.