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Le mercredi 23 octobre, un remaniement ministériel a eu lieu au Maroc, sous la direction du Premier ministre Aziz Akhannouch.

Cette nouvelle composition gouvernementale inclut des ministres issus de la majorité parlementaire, choisis pour répondre aux attentes des Marocains, en particulier ceux vivant à l’intérieur du pays.
Cependant, une question persiste : ce remaniement répondra-t-il également aux besoins des Marocains résidant à l’étranger, qui continuent d’attendre une meilleure représentation et des mesures concrètes en leur faveur ?

Depuis plusieurs années, la communauté

marocaine à l’étranger (MRE) plaide pour une reconnaissance constitutionnelle et une prise en compte sérieuse de ses attentes. Malgré l’importance de leur contribution à l’économie nationale, les MRE ne disposent toujours pas d’un ministère spécifiquement dédié à leurs besoins. Dans ce contexte, le récent remaniement laisse une nouvelle fois la communauté marocaine sans un interlocuteur direct dans le gouvernement.

Actuellement, la gestion des questions relatives aux Marocains du monde est confiée au ministère des Affaires étrangères, dirigé par Nasser Bourita. Toutefois, ce dernier est également chargé de nombreux dossiers internationaux, laissant peu de marge pour répondre de manière approfondie aux préoccupations spécifiques des MRE. Cela soulève un

problème : bien qu’un ministère dédié ne soit pas la seule solution, il est essentiel que la communauté marocaine à l’étranger reçoive une attention particulière et continue, au vu de son rôle central dans le développement économique et social du pays. En effet, les MRE représentent une force économique indéniable pour le Maroc. Leurs transferts de fonds sont une source cruciale de devises et contribuent au soutien de nombreuses familles, ainsi qu’au développement des régions d’origine. De plus, leur influence dépasse la seule sphère économique, puisqu’ils sont également des ambassadeurs de la culture et des valeurs marocaines à travers le monde. Au-delà de la création d’un ministère, ce que réclament les MRE, c’est une véritable considération de leur rôle et de leurs besoins. Il ne s’agit pas simplement de gestion administrative ou de reconnaissance symbolique, mais d’une vision plus large intégrant leurs contributions à la politique nationale et leur intégration dans les décisions les concernant. Dans un contexte globalisé où la diaspora joue un rôle de plus en plus important dans le développement des pays d’origine, la mise en place de mécanismes spécifiques pour répondre aux attentes de la communauté marocaine à l’étranger semble indispensable. Il est crucial de s’assurer que leurs préoccupations soient entendues et que des actions soient menées pour faciliter leur relation avec le Maroc, en matière de droits civiques d’investissement ou de participation à la vie politique nationale.

Le remaniement gouvernemental du 23 octobre pourrait donc être perçu comme une occasion manquée pour renforcer la relation entre le Maroc et sa communauté à l’etranger . Alors que cette dernière continue d’espérer des avancées significatives, il appartient à l’état Marocain de saisir cette opportunité pour élaborer une politique plus inclusive qui valorise pleinement leur apport au pays.

En conclusion, l’absence d’un ministère dédié aux Marocains résidant à l’étranger dans ce remaniement révèle un fossé persistant entre les attentes de cette communauté et les priorités politiques nationales. Bien que leur contribution soit

indéniable, une reconnaissance institutionnelle à la hauteur de leur rôle reste à construire pour que le Maroc puisse pleinement tirer parti de la richesse de sa diaspora.

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