Le Rif : Entre Histoire, Résistance et Dialogue National

Le Rif, une région clé de notre Royaume chérifien a toujours entretenu des relations significatives avec le pouvoir central. Malgré certaines périodes de tension, l’héroïsme des Rifains, en particulier sous la conduite de Abdelkrim El Khattabi, demeure un chapitre marquant de la résistance contre le colonialisme. Abdelkrim, malgré des rumeurs sur d’éventuelles dissensions avec Rabat, maintenait des liens respectueux avec les autorités du royaume, même après son exil au Caire.


Plus récemment, lors de la Fête de l’Humanité en France, un stand dédié au Rif a suscité l’intérêt. Arborant le drapeau de la résistance rifaine, ce stand a posé des questions sur la nature de la résistance évoquée. Un responsable a précisé qu’il s’agissait du drapeau de la lutte contre le colonialisme espagnol. Cependant, certains observateurs ont soulevé d’autres interprétations possibles, soulignant la nécessité de clarifier cette question pour éviter les malentendus.

Ce stand a également accueilli plusieurs activités, dont une conférence sur le thème “La situation politique et les droits humains au Maroc : Quel avenir pour le Rif ?”. Parmi les intervenants figuraient Jamal Barajaa, AbdelWaheb Tadmiuri, Aziz Ghali, Khalid Elbakari et Mohamed Akrim. Le public, venu nombreux, a montré un vif intérêt pour ces discussions.
Il est essentiel de souligner que la grande majorité des Rifains résidant en Europe reste fermement attachée au Royaume du Maroc, même s’ils critiquent parfois la gestion gouvernementale. Une petite minorité, marginale, défend des positions politiques éloignées de celles des Rifains patriotes, souvent influencée par des régimes étrangers en difficulté où ils luttent à la demande à l’opposé d’une poignée de quelques d’euros.
Toutefois, ces voix ne représentent pas la majorité absolue des Rifains, profondément enracinés dans les valeurs constitutionnelles et patriotiques marocaines.
Aujourd’hui, le besoin de réconciliation se fait sentir. Le Maroc, avec sa richesse culturelle et sa diversité, doit favoriser un dialogue plus ouvert, fondé sur le pardon et la compréhension mutuelle. Ce dialogue permettra de bâtir un avenir commun où le Rif, comme les autres régions du pays, contribuera à l’édification d’un Maroc prospère et inclusif.
En conclusion, l’approche politique doit prédominer sur toute autre considération. Les Rifains, malgré quelques voix dissidentes, sont attachés à leur pays et aspirent à un avenir où la stabilité et l’unité du Maroc continueront de s’épanouir, loin des influences extérieures.