Rassemblement du 1er mai : Unis contre le racisme et l’extrémisme

Le 1er mai, un rassemblement des associations marocaines et françaises s’est tenu sur le pont de Carressoul, où le Marocain Brahim Bouaaram a été tragiquement tué par certains membres du Front National en 1995.
Les intervenants ont exprimé leur rejet du racisme dans la société française et ont appelé certains partis politiques, en particulier de l’extrême droite, à cesser de propager cette culture de haine et de racisme.


De plus, ils ont condamné ce qui se passe en Palestine. Parmi les associations présentes figuraient le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, le Réseau contre l’antisémitisme et tous les racismes, la Ligue des droits de l’homme, l’Union juive française pour la paix, l’Association des travailleurs maghrébins en France, ainsi que la famille de Brahim, notamment son fils Said, qui a pris la parole pour souligner que ce rassemblement était une continuation de la lutte contre tout type de racisme.
Ce qui a suscité notre attention, c’est la position de l’ATMF, qui a comparé ce qui se passe au Sahara marocain aux crimes commis par les Israéliens, une déclaration politique qui aurait pu être évitée compte tenu du contexte et de la nationalité de la victime, un Marocain attaché à l’identité marocaine du Sahara.
Il est important de rappeler que tous les Marocains, quelle que soit leur appartenance politique, rejettent fermement toute tentative de s’approprier ne serait-ce qu’un centimètre de leur terre, et de telles positions ne sont pas les bienvenues.
